géant discret de l’IA, mais grande star du CES 2025

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géant discret de l’IA, mais grande star du CES 2025

Nvidia est au cœur de toutes les attentions lors du CES 2025. Jensen Huang, son fondateur et dirigeant, a inauguré ce lundi le célèbre salon de Las Vegas. Discrète auprès du grand public, la société qui affole Wall Street a pourtant acquis une importance considérable dans l’écosystème tech. Elle s’est notamment rendue indispensable auprès des géants de l’IA, dont elle alimente les avancées grâce à ses processeurs graphiques. Un succès qui repose sur une technologie de pointe et des choix stratégiques visionnaires.

Nvidia : un précurseur des cartes graphiques

Nvidia voit le jour en 1993 à Santa Clara, au cœur de la Silicon Valley. Son pari : développer des processeurs graphiques (GPU) dédiés, à une époque où les processeurs centraux (CPU) dominent le marché. Si ces GPU ne permettent pas immédiatement à l’entreprise de percer auprès du grand public, ils parviennent à séduire les acteurs du jeu vidéo à partir de la fin des années 1990. Avec la GeForce 256, présentée comme « le premier GPU au monde », Nvidia introduit des innovations d’ampleur telles que la transformation et l’éclairage matériels (T&L), qui permettent au GPU de gérer directement les calculs nécessaires pour afficher des objets 3D et leurs effets lumineux sur les écrans.

Au cours des années 2000, Nvidia s’impose comme un leader incontournable dans l’industrie des cartes graphiques, en collaborant avec des géants du jeu vidéo comme Microsoft (pour la Xbox) et Sony (pour la PlayStation 3). Elle reste, à ce jour, l’un des principaux producteurs de processeurs graphiques pour les jeux vidéo.

Une place centrale dans le secteur de l’IA

Au début des années 2010, alors que la structure peine à diversifier ses activités en dehors du secteur des jeux vidéo – les CPU ayant encore la cote auprès des leaders de l’informatique –, Jensen Huang décide d’opérer un virage radical : Nvidia deviendra « une entreprise d’intelligence artificielle », selon les mots de Greg Estes, son vice-président. Un tournant risqué pour l’époque, les applications de l’IA étant encore embryonnaires et principalement limitées à la recherche académique.

La société se positionne alors comme un fournisseur incontournable d’infrastructures matérielles et logicielles, notamment dans les centres de données, en pleine expansion à cette période. Ce changement stratégique repose sur deux piliers majeurs : d’une part, l’innovation matérielle, avec des GPU spécifiquement optimisés pour des tâches massivement parallèles comme l’apprentissage profond, et, d’autre part, la création de CUDA, une plateforme logicielle qui devient très vite un standard pour les chercheurs et développeurs en IA.

Rapidement, l’entreprise multiplie les partenariats avec des géants de la tech, tels que Google, Microsoft, Amazon ou OpenAI, qui intègrent ses GPU dans leurs centres de données, devenant ainsi dépendants de Nvidia pour le développement de leurs outils d’IA. En parallèle, des plateformes complètes sont également développées, comme les superordinateurs DGX ou des solutions destinées à des secteurs spécifiques, tels que l’automobile (NVIDIA DRIVE) et la simulation 3D (Omniverse).

CES 2025 : une nouvelle gamme de cartes graphiques et un mini-ordinateur alimenté par l’IA

La généralisation des GPU à partir des années 2010 et l’avènement des intelligences artificielles ont permis à Nvidia de s’envoler en bourse. En juin 2024, elle devient brièvement la société dotée de la plus forte capitalisation boursière, atteignant 3542 milliards de dollars. Quelques heures avant l’ouverture du CES par Jensen Huang, Nvidia atteint un nouveau record de clôture, avec un prix d’action de 149,43 $.

Lors de son intervention, l’entrepreneur a présenté les dernières nouveautés de la structure, en particulier la série GeForce RTX 50, une nouvelle gamme de 4 cartes graphiques (RTX 5090, RTX 5080, RTX 5070 Ti et RTX 5070), basée sur l’architecture Blackwell. Des GPU dotées de performances graphiques nettement améliorées, permettant des images plus réalistes et des jeux encore plus fluides, pour des prix plus accessibles que les versions précédentes. Les gains de performance sont en partie dus à l’intégration de la technologie DLSS 4 (Deep Learning Super Sampling), qui utilise l’IA pour optimiser la résolution des images en temps réel, améliorer les détails visuels et augmenter les fréquences d’images, tout en réduisant la charge sur le GPU.

Enfin, Jensen Huang a dévoilé Project Digits, un mini-ordinateur dédié à l’intelligence artificielle, conçu pour fonctionner localement sur les bureaux des développeurs et chercheurs. Ce système compact, de la taille d’un Mac mini, offre également la possibilité de connecter deux appareils pour atteindre une capacité de traitement de modèles de 405 milliards de paramètres, comparable à des modèles avancés tels que Llama 3.1. Il devrait être commercialisé d’ici mai 2025, à partir de 3 000 $.

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Khamallah Abdel khalik

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